A en croire les médias gauchistes, et au vu des « immenses » manifestations gauchistes inlassablement répétées chaque Motsaei Chabbat, et à la pléthore de gauchistes chefs de gouvernements potentiels auto proclamés, et à leur discours provocateurs et souvent orduriers, on s’attendaient à une prise d’assaut (par les urnes) du parlement par toutes ces listes devenues qui n’ont même pas eu le temps d’exister tellement elles étaient insignifiantes.
Mais que c’est-il passé ?
Bouguy Yaalon, qui depuis des années était un des rares à croire à son destin national au point de quitter un fauteuil confortable acquis auprès de Lapid pour combler sa case sécuritaire. Pour finir piteusement avec moins de 1% et s’éclipser discrètement en expliquant sa fuite par sa volonté de ne pas gaspiller des voix alors qu’il redoutait la défaite la plus humiliante de sa carrière.
Ron Houldaï, qui doit regretter amèrement de ne pas avoir continuer à hésiter en dehors du terrain politique national au lieu de s’imaginer en « sauveur » d’Israël auto désigné.
Il avait pourtant trouvé son slogan :
«Il n’y a que deux dirigeants en Israël, choisissez le vôtre »
(sous entendu LUI et NETANYAOU). Tout ça pour finir piteusement, seul, endetté et blessé avec moins de 1% des voix. Ne parlons même pas du pourcentage de blocage.
Un homme politique de droite lui a adressé ce message d’adieu pathétique suite à sa capitulation en rase campagne
« Houldaï, merci d’avoir rendu notre choix plus facile. »
Avi Nissenkorn : Qui cherchait sa place sur le terrain politique national et qui pensait l’avoir trouvé quand le Parti Bleu Blanc lui a proposé en 2019 la cinquième place et une cerise sur le gâteau, le ministère de la justice pour servir de faire valoir comme défenseur du système judiciaire israélien « en péril ». Son opportunisme l’emportant sur son courage politique et sentant le navire « bleu blanc » couler il l’abandonna comme le font les rats. Il pensait avoir trouvé un bon refuge avec Houldaï pensant récupérer une place de chef d’un grand parti dès que Houldaï retournerait à sa place de maire. Ce bateau étant en plus mauvais état que celui dont il venait, il l’a quitté après quelques jours seulement et a déclaré piteusement qu’il faisait un break.
Merci Avi !!
Ofer Shelah qui était numéro 2 sur la liste de Lapid voulait devenir numéro 1 du parti, « calife à la place du calife » puis plus tard probablement chef du gouvernement. Mais le numéro 1 qui n’entendait pas lui céder sa place, temporisait. Comme d’autres, il n’a pas voulu rater le brillant destin national qu’il était probablement le seul à s’imaginer. C’est ainsi qu’il a commencé par quitter son ami Lapid avant de créer son mouvement « Tnoufa » (l’élan). Il a eu le même piteux résultat que ses acolytes, moins de 1%. Après une dernière tentative de s’agripper au parti travailliste qui surnageait miraculeusement, il s’est résigné à quitter pour un temps indéterminé, la scène politique israélienne.
Inutile de citer tous les autres candidats qui ont découvert avec stupéfaction les différences qui existaient entre ce qu’ils pensaient d’eux-mêmes et ceux que les gens pensaient d’eux.
A ce propos, un belge qui ne supportait plus les blagues des français concernant les belges avait inventé une devinette qu’il posait aux français.
Comment faire fortune facilement ?
Acheter une français à sa vrai valeur et le revendre au prix auquel il s’estime lui même.
Au vu de leur déroute il semble que certains politiciens se sont surestimés de la même manière.
Bonne route à ceux qui restent. Bonne retraite à ceux qui nous ont soulagé en partant et surtout soyez tous plus réalistes la prochaine fois ça peut nvous éviter des situations pénibles.
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