En marge des crimes abominables commis, notamment dans le nord d’Israël, des centaines de milliers de morts en Syrie, des assassinats, des décapitations, des viols et des lapidations. Alors qu’en plus, on vient de découvrir que 7 parmi les plus hauts dirigeants de la FIFA étaient impliqués dans une affaire de corruption de plusieurs centaines de millions de dollars depuis une vingtaine d’année. La FIFA examine une proposition demandant l’exclusion d’Israël de ses rangs. La politique du deux poids, deux mesures s’illustre à nouveau dans un summum d’hypocrisie.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui a rejoint hier la bataille pour empêcher l’éviction d’Israël de la FIFA a déclaré :
«En ce moment même, nous menons, avec Ofer Eini (dirigeant le la fédération israélienne de football) et les membres de l’Association de football, une persistante et juste sans précédent dans l’expérience de l’attaque palestinienne l’Etat d’Israël et le football israélien. Il est important pour vous de savoir : Le mouvement de boycott d’ israël du monde de football et de l’arène internationale en général n’est pas dû à quelque chose que nous faisons ou ne faisons pas Il découle de son opposition à notre droit à notre propre Etat « ..
Netanyahu se demandait «comment peut-on expliquer le fait que la plupart des décisions du Comité des droits de l’homme des Nations Unies sont dirigées contre Israël ? Pas de protestations contre le massacre de centaines de milliers de personnes innocentes à quelques kilomètres de notre frontière dans le Nord ?
Il a précisé qu ‘«il n’y a aucune raison de condamner l’Etat d’Israël ou le football israélien. L’inverse est vrai. Israël n’est certes pas un pays parfait, cela n’existe pas, mais elle respecte les droits humanitaires dans un espace où ces droits sont bafoués.
Nous continuerons à nous battre contre la campagne de délégitimation menée contre notre pays. Au final, nous gagnerons parce que nous sommes justes et nous n’avons pas peur de dire la vérité ».
Le Premier ministre a déclaré au Président de la FIFA que si elle excluait Israël, d’autres pays l’utiliseraient à leur tour pour régler des comptes avec leurs rivaux. La FIFA serait ouvertement politisée et condamnée à disparaître ».
Le président de l’Union des associations européennes de football (UEFA), Michel Platini, a quant à lui exprimé son soutien total à la position de l’Association israélienne de football face à la demande de l’Autorité palestinienne d’exclure l’Etat hébreu de la FIFA.
« Israël n’a pas violé le règlement et il n’y a aucune raison de le suspendre », a déclaré Platini.