Pourquoi Israël n’est PAS un État d’apartheid
Alors que la « Semaine contre l’apartheid israélien » fait rage dans de nombreux campus internationaux, dont certaines universités françaises, l’heure est venue de mettre les points sur les i et de démolir, une par une, ces accusations sans fondement qui pèsent sur l’État d’Israël.
Contrairement à ce que beaucoup le lui reprochent, Israël n’est pas un État d’apartheid pour les 20 pour cent de ses citoyens qui sont arabes car :
1. Israël est une démocratie multiraciale et multiethnique. Les minorités arabes, druzes et autres en Israël disposent de droits égaux. Tous les citoyens possèdent un droit de vote égal. Les discriminations raciales sont interdites par la loi. Les universités sont mixtes. Certaines villes et villages israéliens sont également mixtes. C’est le cas d’Acres, Haïfa, Jaffa, Lod et Ramla où Juifs et Arabes vivent côte à côte. Les tribunaux israéliens luttent efficacement contre toute forme de discrimination. La minorité arabe israélienne participe pleinement au processus politique.
2. Les citoyens arabes israéliens possèdent certains droits collectifs en tant que minorité nationale. L’arabe est la deuxième langue officielle en Israël et on trouve en Israël une culture, littérature et presse arabe florissantes.
3. Le gouvernement israélien œuvre en faveur de la réduction des écarts entre la minorité et la majorité ethnique. Plus particulièrement depuis la Commission Or en 2000, Israël comble activement les écarts économiques, ouvre l’accès au service civil, égalise les droits sociaux, introduit l’arabe dans les écoles juives et améliore l’accès à l’éducation supérieure.
4. 77% des citoyens arabes d’Israël affirment qu’ils préfèrent vivre en Israël plutôt que dans n’importe quel autre pays au monde.
Le sionisme n’est aucunement une forme de racisme car :
5. Le sionisme désigne le mouvement de libération nationale du peuple juif, qui appelle à la restauration de la souveraineté de la vie juive en terre d’Israël après 2000 ans d’exil et de persécutions, persécutions ont atteint leur paroxysme durant la Shoah.
6. Les sionistes ont toujours considéré qu’une minorité non-juive vivrait aux côtés du peuple d’Israël. La déclaration d’indépendance d’Israël en 1948 a promis aux habitants arabes de l’État d’Israël « une citoyenneté pleine et égalitaire et d’une juste représentation dans tous les organismes et institutions – provisoires et permanents – de l’État. »
7. Le droit du peuple juif à créer un foyer national en Palestine fut reconnu par les Britanniques dans la Déclaration Balfour de 1917, puis ensuite approuvé par la Société des Nations (le précurseur de l’ONU) en 1922. En 1947, l’Assemblée Générale de l’ONU a approuvé la partition de la Palestine mandataire en « deux États juifs et arabes indépendants. »
8. En 1948, la communauté juive a déclaré l’établissement d’Israël en accord avec cette résolution de l’ONU. Cinq armées arabes l’ont immédiatement envahi. Le problème des réfugiés palestiniens est né de la guerre et non par nature.
Le fait qu’Israël soit un État juif n’en fait pas un État d’apartheid car :
9. L’appellation « État juif » ne fait pas d’Israël une théocratie (gouvernement exercé par une autorité religieuse) ou un état exclusivement réservé aux Juifs. Israël est une démocratie qui obéit à une législation élaborée par un parlement élu, la Knesset. Les citoyens de toutes confessions ont le droit de vote. Ils bénéficient tous de la liberté d’expression. La Déclaration d’Indépendance garantit explicitement la protection des minorités.
10. Certes, Israël est le foyer national du peuple juif. Mais il existe de nombreux autres états de par le monde qui sont à la fois des foyers nationaux pour une majorité ethnique ou un groupe racial et des démocraties. De tels états demeurent des démocraties du fait de leurs systèmes de gouvernements et parce que les droits des minorités y sont protégés.
Source: BICOM
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