La photo tragique de cet enfant mort sur une plage et reprise par la presse internationale pour attendrir les occidentaux et leur faire accepter les réfugiés syriens – alors qu’ils saturent d’une immigration islamiste imposée, la photo de l’enfant Aylan Kurdi, mort sur les côtes turques, a été recadrée par des médias populistes, pour émouvoir et endormir la raison.
Regardez à droite la partie encerclée : alors qu’un garde cote prend des notes, qu’un autre, avec son appareil photo, semble occupé ailleurs, deux turcs, à quelques dizaines de mètres, sont en train de pêcher à la ligne, imperturbables, indifférents à la présence de l’enfant mort.
Oui je sais, certain diront que c’est un détail. Vraiment ?
Voir le flegme du garde cote à l’appareil photo, et ces deux pêcheurs insensibles, tandis que des médias honorables, y compris Le Monde, tombent dans le populisme le plus vulgaire pour émouvoir, a quelque chose d’obscène.
Les bobos peuvent appeler à la « solidarité » avec les réfugiés, alors que le sort de leurs compatriotes sans abris ne leur a pas fait couler une larme, ni empêché de dormir, l’hiver dernier. Ils ne parviennent à tromper personne.
La photo de propagande non plus.
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