Le niveau d’alerte est maximal en Belgique. La fermeture du métro à Bruxelles a été décidée.

Le Premier ministre parle de risques d’attentats avec explosifs.

Toutes les stations de métro sont restées fermées samedi à Bruxelles, après que la Belgique a relevé au niveau maximal son niveau d’alerte terroriste en raison d’une menace « imminente ». « Sur recommandation du centre de crise du Service Public Fédéral Intérieur.
Le Premier ministre, Charles Mich, évoque même un
« risque d’attentat par des individus avec armes et explosifs ».

Un concert de Johnny Hallyday a été annulé en raison des menaces terroristes.

Molenbeek, la plaque tournante belge du terrorisme islamiste

Molenbeek est considéré comme une base arrière du jihadisme en Europe. Le commanditaire présumé des attaques de Paris, Abdelhamid Abaaoud, dont la France a annoncé la mort jeudi, et les frères Brahim et Salah Abdeslam sont originaires de Molenbeek.

La tuerie du Musée juif de Bruxelles (mai 2014), la cellule de Verviers démantelée lors d’un assaut policier mortel (janvier 2015), l’attaque avortée dans un Thalys Bruxelles-Paris (août 2015) : toutes ces affaires avaient un lien avec ce quartier populaire de l’ouest de Bruxelles, l’un des plus densément peuplés de la région avec ses 97 000 habitants concentrés sur moins de 6 km².

Si l’on remonte plus loin dans le temps, c’est de Molenbeek que sont partis les tueurs du commandant afghan Ahmed Shah Massoud, principal adversaire du régime des talibans, assassiné par deux faux journalistes, sur ordre d’Oussama Ben Laden, deux jours avant le 11 septembre 2001. Ici, aussi, que vécurent deux des protagonistes des attentats de Madrid, qui firent 191 morts en 2004.

Les belges mais aussi les français et d’autres européens ont mené depuis des décennies des politiques  que l’on pourrait qualifier euphémiquement de laxistes concernant l’islamisme radical. Les gens clairvoyants ou simplement expérimentés ont tenté d’alerter les autorités mais ils ont été moqués, critiqués, accusés d’islamophobie et condamnés par tous les bien pensants intellectuels et politiques.
Certains comme, Marc Trévidic, l’ancien juge antiterroriste ont carrément été mutés parce qu’ils contredisaient trop les thèses officielles.

La réalité est têtue et ne s’accommode que rarement des tentatives de l’étouffer. Elle rejaillit (explose) aujourd’hui à la figure de tous les responsables politiques avec une violence et une menace qu’il va être très difficile de réduire et plus encore comme ils fanfaronnent aujourd’hui de détruire.