« Finkielkraut, maintenant que Trump a été élu, est-ce que vous retirez « gros con » ?
demande Elisabeth Levy.
– » non ! »
Je me répète donc, moi aussi, quel gros con, décidément, ce Finkielkraut.
Mais si ce n’était que cela…
La séance de l‘Esprit de l’escalier de dimanche dernier, c’est « bas les masques ».
L’arrogance de Finkielkraut, son mépris pour le peuple, pour les pauvres, son snobisme intellectuel, ses certitudes assénées depuis son douillet et confortable appartement du XVIème, c’est à vomir.
Merci à Donald Trump de permettre ainsi la révélation : Finkielkraut est un usurpateur qui, depuis des années, en faisant semblant d’être contre le système, en est le plus farouche défenseur.
Ecoutez-le, celui qui ose renvoyer dos à dos communisme, fascisme et Donald Trump. De quel totalitarisme ce dernier est-il coupable selon l’agent du système ? Il soutient la théorie du conflit de civilisation. « Trump est huntingtonien, il défend les civilisations occidentales et c’est là que le bât blesse. Certes nous avons des ennemis redoutables mais je ne peux pas me reconnaître dans ce Rambo gonflé à la testostérone. Quel rapport entre l’occidentalité définie par Kundera et Donald Trump ? Il n’assume ni ne résume notre civilisation, il lui fait honte. «
Et c’est ainsi pendant vingt minutes, entreprise de démolition en règle. Il en tremble de rage, Finkielkraut, pourquoi tant de haine ? Allo, Freud ? Que possède Trump que n’a pas Finkie pour le mettre dans un tel état ?
Parce que tout ce qu’il raconte… c’est du pipi de chat. L’important – et le caché – est forcément ailleurs.
Certes, Trump est riche, il a des goûts qui ne sont pas ceux de Finkielkraut, il aime les robinets dorés et les appartements somptueux ( il semble que Obama et la Clinton aussi d’ailleurs, mais eux ont le droit, ils sont sortis de la cuisse de Jupiter et n’ont pas eu à se salir les mains pour tout cela). Trump, par sa réussite sociale et ses goûts personnels a donc toutes les tares.
Elisabeth Lévy joue parfaitement la Béotienne de service, pour contrer le philosophe. Etes-vous sûr que la politique de Donald TRump sera calamiteuse ?
Est-ce que le retour aux nations n’est pas aussi quelque chose que vous avez souhaité ?
Finkielkraut reconnaît qu’il ignore quelle politique fera Trump, mais comme il le considère comme parfaitement incompétent il espère qu’il sera bien conseillé… Quand on sait que le philosophe a pour Valls les yeux de Chimène, on peut sérieusement mettre en doute ses compétences, sa lucidité et son expertise politique…
Trump a un autre tort, suprême également aux yeux du philosophe, il nie le changement climatique et il veut, pour redonner du travail et de la puissance aux Américains relancer les mines de charbon et l’exploitation du pétrole.. Bel humanisme de Finkielkraut….Connards d’Américains, crevez tous la bouche ouverte sans travail, mis sous tutelle de la Chine et de l’Arabie saoudite dans un univers parfaitement oxygéné…
Le meilleur moment ? C’est quand il dit que Trump ne connaît pas la réalité… Tandis que Finkielkraut, le nez dans les livres des philosophes et sociologues qu’il cite à foison, il la connaît, la réalité, le sinistre bonhomme…
Il la connaît notamment à travers le prisme des écrits de Hannah Arendt, et il cite un incroyable passage de son ouvrage sur la révolution américaine :
L’effort de vaincre la misère apparemment éternelle de l’humanité constitue certainement l’un des plus grands exploits de l’Occident et de l’histoire de l’humanité. L’ennui, c’est que sous l’impact d’un flux migratoire massif et ininterrompu venu d’Europe la lutte pour l’abolition de la pauvreté tomba de plus en plus sous la coupe des pauvres eux-mêmes et finit ainsi sous la gouverne des idéaux issus de la pauvreté, distincts des principes qui avaient inspiré la fondation de la liberté, car, l’abondance et la consommation sans fin, sont l’ideal dont rêvent les pauvres, et sont le mirage dans le désert de la misère, en ce sens, opulence et détresse ne sont que les deux phases d’une même médaille, les chaînes de la nécessite n’ont nul besoin d’être d’airain, elles peuvent être de soie.
Finkielkraut tire de la citation de Hannah Arendt une conclusion fort intéressante : « Ce qu’elle dit peut nous aider à mieux comprendre le phénomène Trump, il n’est pas le continuateur de la révolution américaine, il est l’incarnation du rêve américain dans sa forme la plus sommaire et la plus vile. Le rêve américain aura-t-il raison de la révolution américaine et même de la civilisation américaine, telle est la question qui se pose aujourd’hui avec une acuité absolument dramatique. » Trump a le tort de se présenter aux Américains comme un modèle et il leur dit voilà le rêve américain, voilà à quoi on peut arriver en Amérique ».
Toute la haine de Finkielkraut est là. Haine pour l’esprit protestant qui fait de la réussite sociale un objectif admirable. Or, c’est depuis le début de l’Amérique, depuis le May Flower, l’esprit des colons qui ont traversé les mers pour obtenir ce qu’ils ne pouvaient acquérir dans leur pays : l’abondance, pour échapper aux famines et la liberté, notamment la liberté de culte. Le rêve américain c’est celui-ci et voici que Finkielkraut se réveille et le découvre parce que Donald Trump a été élu ! Et qu’il ne supporte pas, pas du tout, ce bonhomme qui transforme en or tout ce qu’il touche.
Il lui reproche son appartement doré, son penthouse …Sans doute Finkielkraut préfère-t-il le « vagin de la reine » ou le « plug anal » chers à Hidalgo, Hollande et ceux qui, comme les Obama-Clinton, leur ressemblent.
Quelle arrogance, quel mépris de Finkielkraut ! Et quelle manipulation… Parce que, quand même, les Clinton, pour ne parler que d’eux, la campagne fastueuse de Hillary, les millions de dollars avec lesquels joue le couple depuis des décennies, cela n’est rien ? Et cet enfoiré de Finkielkraut martelle que Hillary aurait eu 3 millions de voix de plus que Trump, ce qui est faux, et a été démontré par le recomptage partiel des voix…
Et le con de répéter que l’affection de Donald Trump pour Israël serait en fait une mauvaise nouvelle pour ceux qui, comme Kinkielkraut, rêvent de deux Etats.
Bref, la totale…
Finkielkraut, la taupe du système infiltrée depuis des années chez les authentiques républicains qui croyaient qu’il pensait et parlait d’or est démasquée.