Pour Miss Dior, Natalie Portman et Sia nous électrisent

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Natalie Portman prête de nouveau ses traits à la nouvelle eau de parfum Miss Dior, dont elle est l’égérie depuis 2010. Pour la version 2017, la belle brune gagne en force et en passion.

Née le 9 juin 1981 à Jérusalem d’un père médecin israélien et d’une mère américaine d’origine autrichienne et russe, Natalie Hershlag passe ses trois premières années en Israël avant que la petite famille ne déménage pour les États-Unis.

Elle est souvent questionnée sur son lien avec Israël.
Dans une tribune datée du 28 mai 2015, publiée sur le site Humans of Judaism, puis relayée sur Coolisrael.fr, l’actrice-réalisatrice a voulu décrire et expliquer ce qui la lie à Israël. Le texte est une véritable déclaration d’amour à son pays natal et d’espoir. Voici quelques extraits traduits en français.

ISRAEL : « Là où je suis née. Là où j’ai goûté à ma première glace à l’eau et où j’ai appris la propreté. Là où certains de mes amis âgés de 18 ans à peine passent leurs nuits dans des abris, la tête protégée par un casque. Là où seuls les agents de sécurité ont toutes leurs chances d’échapper au chômage. Là où les déserts fleurissent et où les aventuriers font rêver. Là où le cactus, piquant mais charmant, se fait le symbole de l’Israélien idéal. Là où l’immigration s’appelle la « montée » et où l’émigration est appelée « descente ». Là où mes grands-parents ne sont pas nés, mais où ils ont été sauvés.

Là où les années passent au rythme des saisons des olives, des amandes et des dattes. Là où le porc et la crevette, pieux pêcheurs en leur assiette, narguent allègrement notre piété depuis la carte yérosolomite. Là où, malgré quelques copieuses exceptions, la laïcité est la règle. Là où le vin est d’une religieuse pureté. Là où les « foyers arabes » font référence à un terme positif en langage immobilier, sans ironie aucune. Là où l’humour noir est intarissable. Là où il existe une infinité de mots pour traduire « déranger », mais pas un seul encore pour « assouvir ». Là où le rire est monnaie courante et les blagues, une religion. Là où les partis politiques se reproduisent plus vite que les hommes. (…) Là où pas moins de six citoyens ont gagné un prix Nobel en cinquante ans. (…) Là où le muezzin chante, l’église sonne et le chofar interpelle vaillamment depuis le Mur. Là où les commerçants marchandent. Là où les politiciens marchandent.

Là où il y aura un jour la paix mais jamais le silence. Là où je suis née ; là où mes tripes m’interdisent de renoncer. »