Premier ministre allemand: « les réfugiés arrivent désespérés, et soudain, ils ont l’argent pour traverser l’Allemagne en taxi »

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Quelques semaines après avoir ouvert grand les bras aux réfugiés – à leur grande surprise mais aussi à celle des citoyens eux-mêmes, l’Allemagne fait marche arrière toutes.

Sur les chaînes de télévision nationales, à l’heure de pleine écoute au journal du soir, le ministre de l’intérieur allemand Thomas de Maizière a fait un retournement total, et a révélé ce qui se passe vraiment, et que les nationalistes prudents dénoncent depuis des semaines, tandis que les médias de gauche qualifient cela de « messages de haine ».

Thomas de Maizière :

“Beaucoup de réfugiés pensent qu’ils peuvent tout simplement s’installer là où ils le décident. Ils quittent les zones d’accueil, commandent un taxi, et tout d’un coup ils ont assez d’argent pour parcourir des centaines de kilomètres à travers l’Allemagne. »

Thomas de Maizière fait ensuite des révélations que des médias comme Libération, Samuel Laurent dans Le Monde, France 3, 20 minutes, Mediapart, Radio Canada, etc. et jusqu’aux petits sites qui s’acharnent à débusquer – en évitant soigneusement la gauche – les hoax, nous ont accusé d’avoir fabriquées, inventées.

Thomas de Maizière :

« Ils créent des troubles parce qu’ils n’aiment pas la nourriture »

« Ils créent des troubles parce qu’ils n’aiment pas la nourriture, ils se mettent en grève parce qu’ils n’aiment pas la façon dont on s’occupe d’eux, ou ils se battent entre eux dans les centres pour réfugiés.”

Mais De Maizière n’est pas le seul à confirmer nos informations pour lesquelles les médias de la gauchosphère nous accusent de « désinformation ».

Sigmar Gabriel, le ministre de l’économie allemand et vice chancelier a déclaré à Spiegel Online vendredi :

“Il y a des limites à la pression que nous pouvons mettre sur nos villes. En Allemagne, nous arrivons vite aux limites de nos possibilités.”

D’un coup, les réfugiés ne sont plus une chance pour le pays.

Pour faire face aux 800,000 à 1 million de réfugiés que l’Allemagne s’est engagée à accepter cette année, elle a contraint les localités à tout transformer en camps de réfugiés, et cela va des gymnases des écoles aux parkings.

Ce brutal changement de réthorique, indique le gouvernement, est le résultat d’un effort destiné à décourager l’immense vague de réfugiés qui s’apprête à venir, attirée par les déclarations de la chancelière allemande.

Mais, précisent les journalistes Matthew Karnitschnig et Janosch Delcker dans Politico, la dureté des propos et le revirement soudain sont surtout destinés à rassurer une population allemande inquiète que le gouvernement ait perdu le contrôle la situation.

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Pour la première fois depuis le début de la crise, une majorité d’Allemands avoue que le nombre de réfugiés « leur fait peur »

Car pour la première fois depuis le début de cette crise, une majorité d’Allemands avoue que le nombre de réfugiés qui arrivent « leur fait peur », selon un sondage publié par la télévision d’Etat ARD vendredi dernier.

Le pays est encore partagé en deux : 51 % ont peur, mais en septembre, ils n’étaient que 38 % à être inquiets de la situation.

Et dans le même sondage, le taux de confiance en Angela Merkel est tombé à 54% – son chiffre le plus faible depuis 4 ans.

Un député a même déclaré au quotidien Bundestag jeudi, en référence aux photos de la chancelière avec des demandeurs d’asiles, qu’il “est plus facile de prendre des selfies avec les réfugiés que de se montrer ferme. »

“En septembre, nous avons accueillis plus de réfugiés que ces vingt dernières années. Environ 280,000 sont arrivés en septembre » a déclaré De Maizière inquiet.

Et dans la foulée de ce virage à 180°, le gouvernement allemand a fait voter une nouvelle législation afin de faciliter le renvoi des demandeurs d’asile qui ne sont pas des vrais migrants ou réfugiés.

Une législation sur les réfugiés impensable il y a seulement quelques mois

Une telle législation aurait été impensable il y a seulement quelques mois. Mais maintenant, avec le profond malaise qui s’installe dans la population, l’impensable est devenu la norme.

La loi sur les demandeurs d’asile, qui doit être votée le 1er novembre en catastrophe, réduit l’assistance aux « migrants » économiques et remplacent les aides financières par des aides concrètes.

La loi met également les « réfugiés » d’Albanie, du Kosovo et de Serbie sur une liste de “pays d’origine sans danger” qui permettra de rejeter leurs demandes d’asile beaucoup plus rapidement.

“Les actions du gouvernement sont décevantes » a déclaré Werner Schiffauer, un gauchiste de l’université Viadrina de Francfort, dont la voix commence à se perdre dès que les médias cessent de cacher les inquiétudes de millions de gens préoccupés. Ce que les médias français ne feront jamais : ils ne montrent que des Français heureux d’accueillir ces réfugiés comme les nouveaux sauveurs de la France – et musèlent tous les autres, ou les insultent.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source : Politico