Réfugiés : le conte de fée politiquement correct se fissure

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Il y a moins d’une heure, la police hongroise a appréhendé 1 terroriste parmi 29 migrants, lors d’affrontements à la frontière, rapporte @Reuters sur son compte Twitter à l’instant.

Il est certain que s’ils entrent sans contrôle, il n’y a aucune chance d’attraper les terroristes infiltrés. On ne les retrouvera que lorsqu’ils auront commis leurs attentats sanglants, dans quelques semaines ou quelques mois.

Hier dans un commentaire, Rosaly mettait le doigt sur le sujet qui fâche les médias. Elle expliquait que :

« les ignorants, les petits, les sans grade qui n’ont pas le droit d’accéder à la véritable information, afin de ne pas s’opposer à cet afflux massif de « réfugiés » musulmans voulu par les élites dirigeantes », viennent sur internet pour entendre un autre son de cloche, car plus que jamais, ils n’accordent aucune confiance aux grands médias.

Réfugiés

Les témoignages dévastateurs qui hérissent le poil des bien-pensants et dérangent la presse se bousculent.

Même le vocabulaire est à la dérive : de sans papiers à clandestins, de migrants à réfugiés, les mots pour attendrir ne fonctionnent plus et ils enragent.

Jusqu’à la tragique photo de l’enfant échoué sur une plage turque, les populistes n’ont pas eu le temps de savourer la victoire de ses effets émotionnels, qu’internet dévoilait la supercherie et cassait leur jouet démagogique, les rendant fous furieux.

Paniqués, les journalistes jurent que jamais l’Etat islamique ne pourrait infiltrer les passeurs… Demain, ils diront que Daesh est une invention des identitaires pour semer la peur …

Fermeture des frontières

Il n’empêche, en début de semaine, submergés à Munich, l’Allemagne qui menaçait (de quel droit) les pays de l’est européen de leur couper les vivres s’ils refusent les réfugiés, a fermé sa frontière. L’Autriche, l’Italie, la Slovaquie, et les Pays Bas ont instalé un contrôle aux frontières, et Manuel Valls vient de déclarer qu’il envisage d’en faire autant.

Nous avons été assaillis d’insultes par les médias, mais les faits n’ont pas tardé à nous donner raison. L’image rose bonbon qu’il présentent prend un coup dans l’aile.

La Hongrie, où une déferlente record – 5,353 migrants sont entrés dans le pays depuis la Serbie, dans la seule journée de lundi jusqu’à midi – a déclaré l’état d’urgence à sa frontière avec la Serbie, et s’est déclarée prête à refouler les demandeurs d’asile en dehors du pays, en utilisant son armée si nécessaire. Des véhicules blindés et armés ont été placés le long de la frontière. Le pays a accéléré l’achèvement d’une barrière de sécurité de 150 km de barbelés avec la Serbie, et envisage d’en construire une à sa frontière croate.

Mardi, la Hongrie a décrété que toute entrée illégale dans le pays est passible de poursuites pénales, punissable de 3 ans de prison.

En Allemagne, après avoir annoncé qu’elle ouvrait les bras à 800 000 clandestins, et qu’elle ne « fixait aucune limite au nombre de réfugiés que son pays était près à accepter », et constaté que son appel a agi comme un accélérateur, la chancelière allemande – c’est peu rapporté par les médias – rencontre une resistance de plus en plus vive.

Le juteux business du traffic

Selon Wal Van Gemert, directeur d’Europol, cité par Al Jazeera, les pauvres réfugiés paient environ 3000 dollars leur passage vers l’Europe.

Qui paye la note, alors qu’il nous est rapporté qu’ils vivent pour la plupart dans la misère ?

L’affaire est juteuse. A 3 000 dollars le réfugié, je vous laisse faire les calculs : 549,000 migrants sont arrivés en Grèce, en Italie et en Hongrie depuis le début de l’année, la plupart par bateau.

La petite entreprise a rapporté 1 647 000 000 dollars en 9 mois, 1 milliard 647 millions, et il est prévu que 1.3 millions de réfugiés seront accueillis par l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Suède, la Finlande et les Pays Bas cette année.

 

Vous n’avez rien remarqué ? J’ai fait comme les médias : j’ai présenté le sujet à l’envers pour vous endormir. Le vrai sujet, rapidement évoqué, se résume à ceci : quelqu’un finance tout ou partie de ces sommes énormes ? 1 milliard 647 millions de dollars, pour des gens qui viennent de pays pauvres, de pays en ruine, de pays dévastés par la guerre et qui ont tout perdu, cela ne vous choque pas ? Et ce pactole, où est-il investi par les trafficants, ensuite ?

Infiltration de djihadistes de l’Etat islamique

« Nous ne sous estimons pas le désir de l’Etat islamique d’infiltrer des combattants parmi les réfugiés », a déclaré le directeur du service du renseignement interieur James Clapper, le 9 septembre dernier. Mais, précise-t-il, alors que les Etats Unis filtrent agressivement le tout petit nombre de syriens qui demandent refuge, il n’est pas sûr que tous les Etats européens ont un tel degré de vigilance.

Mardi 15 septembre, un responsable des renseignements irakien a déclaré que 20 combattants de l’Etat islamique venant de Syrie, et entrainés par des responsables d’ISIS, sont entrés en Europe ces dernières semaines afin de préparer des attentats. Le chaos de ce mouvement de masse « est une chance qui ne se reproduira pas, » a-t-il déclaré.

L’officier du renseignement a refusé de révéler à la journaliste Sarah El Deeb qui l’intérrogeait où ces militants sont arrivés, et s’ils sont arrivés ensemble, mais a précisé qu’il travaille avec les autorités européennes pour les localiser et connaître leurs plans.

Conclusion :

L’Europe a laissé pourrir la situation en Syrie. Elle a voulu être politiquement correcte en niant le danger qui s’appelle islam. Elle a refusé d’entrer dans le conflit comme elle l’a fait en Libye (à moitié, laissant le pays aux mains des islamistes) au Mali ou en Centrafrique, par crainte d’importuner l’Iran, et parce qu’elle a suivi la direction indiquée par Obama, l’idéologue pacifiste. Elle paye au prix fort.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.