Je suis devenu Acteur et réalisateur Israélien depuis que j’ai dit que je faisais un film sur les clichés antisémites.

«La France qui descendait dans la rue quand il y avait une profanation de cimetière il y a quinze ans n’existe plus, souligne-t-il avec inquiétude. Aujourd’hui, on peut prendre une enfant à la sortie d’une école, la tirer par les cheveux et lui tirer une balle dans la tête, personne ne se mobilise.»

Face à cette indifférence, Yvan Attal veut «remettre le débat sur la table» par le biais de son film. Loin de lui la prétention de «retourner les antisémites – Ce serait évidemment vain.» Et encore moins de «faire culpabiliser les gens». Le réalisateur engagé veut seulement faire «rire et réfléchir».