Des journalistes dévertébrés ont tenté de donner des leçons de morale au sujet du scandaleux évènement du parc Léo-Lagrange de Reims, où une jeune femme s’est fait cogner dessus par 5 agresseuses, parce qu’elle était en maillot de bain.
Pour Simone de Beauvoir, Brigitte Bardot était l’incarnation de l’émancipation féminine :
Elle marche, elle danse, elle bouge. Elle fait ce qui lui plaît et c’est cela qui est troublant », écrivait Simone de Beauvoir.
« … Elle suit ses désirs. Elle mange quand elle a faim et fait l’amour avec la même simplicité désinvolte. Le désir et le plaisir semblent pour elle plus convaincants que les préceptes et les conventions. Elle ne critique pas les autres. Elle fait ce qui lui plaît, et c’est cela qui est perturbant. Elle ne pose pas de questions, mais elle offre des réponses dont la franchise peut être contagieuse. »
J’ai noté les propos d’une « idiote utile » qui ferait bien de relire Beauvoir : Dominique Bochel Guégan, « chroniqueuse société » à l’Obs. Elle écrit :
« Une femme s’est fait agresser par cinq autres alors qu’elle prenait un bain de soleil, vêtue d’un maillot, dans un parc public de Reims. C’est la seule information dont on dispose ».
« La seule information dont on dispose ? »
Soit Bochel Guégan ment – et elle discrédite la profession qui s’en passerait bien, soit elle a reçu l’ordre de sa rédaction d’écrire ce hoax.
Si Bochel Guégan n’est pas capable d’un basique travail de recherche honnête, elle a un fabuleux avenir à l’Obs.
Il suffit de remonter à l’origine de l’information, publiée par l’Union (les mots en gras sont de moi) :
« …Voir cette femme qui bronze au soleil, allongée dans l’herbe, semble contraire à sa morale et sa conception des bonnes mœurs car elle vient lui reprocher sa tenue légère jugée indécente en pareil endroit. Effarée par un tel discours aux relents de police religieuse, la jeune femme se rebiffe… » (notez le chemin parcouru en arrière depuis Beauvoir)
« Conception de la morale et des bonnes mœurs », « discours aux relents de police religieuse » « tenue légère jugée indécente » : il n’y aurait que les Russes qui savent lire la Pravda entre les lignes, Bochel Guégan Dominique ?
Et si la chroniqueuse n’a pas compris le propos que le journaliste de l’Union a réussi à faire passer en respectant le politiquement correct certifié Café de Flore, sa carrière est assurée, elle est à sa place au Nouvel Obs.
Les autres médias font dans le même genre de désinfo : ils vous expliquent qu’il est scandaleux de se risquer à des conclusions hâtives – chez ces gens là, on ne prononce pas le mot islam ou sharia – avant d’examiner les faits. Ils n’ont pas tort. Mais les examinent-ils ? Jamais, révélant au lecteur attentif le ridicule d’une presse en perte de lecteurs et de crédit, dans sa piètre exécution du rôle à la posture outrée.
Puisque les journalistes ne veulent pas se salir les mains à dire le vrai, il faut bien que quelqu’un le fasse :
Première coïncidence :
Trois des cinq filles qui ont violemment agressé la jeune femme qui bronzait en maillot de bain, dans un parc public de Reims, s’appellent Inès Nouri, Zohra Karim, Hadoune Tadjouri (les deux autres sont mineures, leurs noms ne sont pas publiés).
Seconde coïncidence :
Inès Nouri, Zohra Karim, Hadoune Tadjouri sont des noms à consonance musulmane. Argument certes sans valeur, nous savons depuis la « jurisprudence Ménard » que selon les journalistes, rien ne permet de dire que le prénom Mohammed est musulman. Les journalistes sont des gens savants, il faut leur faire confiance aveuglément.
Troisième coïncidence :
Seul l’islam fait pression ou contraint les femmes à se couvrir le corps, voire le visage, et en tous cas les cheveux, car la sharia impose qu’elles aient une tenue modeste et ne tentent pas les hommes.
Dans certains pays musulmans, porter le bikini est passible de prison.
Argument creux disent les journalistes, qui expliquent que si vous faites un lien entre le nom des agresseuses, l’islam et l’obligation de se couvrir, vous êtes un gros facho de la droitosphère. Les mêmes pérorent qu’à l’inverse, un musulman contrôlé par la police, c’est forcément un délit de sale gueule. Les journalistes sont des gens perspicaces.
Conclusion du Monde, très dérangé que le bon sens existe encore en ce pays où l’interdit peine à gagner tout le terrain : « l’histoire … n’aurait sans doute jamais dû dépasser la colonne des informations en bref du journal local », c’est à dire qu’elle n’aurait jamais dûe être connue. Les journalistes du Monde aiment leur métier : informer.
Je disais en titre que Zohra Karim, l’une des agresseuses a craqué. Voici ce qu’elle écrivait sur sa page Facebook sous le pseudo Zougatta Mouaah (j’ai corrigé l’orthographe par respect pour l’Education nationale) :
AUSSI SOIT DISANT NOUS SOMMES DE LA POLICE ISLAMIQUE, NON MAIS ALLO FAUT TOUT SIMPLEMENT ARRETER DE RACONTER DE LA MERDE.
LE JUGEMENT N’EST PAS ENCORE LÀ QUE VOUS PARLEZ DÉJÀ.
VOUS NOUS JUGEZ. STOPPEZ TOUT LES GENS SVP.
AUSSI, LA DATE QUI A ÉTÉ DONNÉE EST BIEN-SÛR FAUSSE, DONC LE JOURNALISTE EN CARTON, TON DIPLÔME, JE ME POSE DES QUESTIONS SI TU NE L’AS PAS EU DANS UN KINDER SURPRISE (FAUT RIGOLER DANS TOUT ÇA : DONNEZ-MOI UN CDI, JE VOUS RENSEIGNERAI MIEUX MDR)
ARRETEZ DE POLÉMIQUER SUR CETTE HISTOIRE QUI EST FANTASTIQUE (sic).
SVP TRES URGENT, LES PERSONNES QUI ETAIENT PRÉSENTES CE JOUR AU PARC LEO, POUVEZ-VOUS [VOUS] MANIFESTER EN VENANT EN PRIVÉ SVP SUR MON FB.
J’AI VRAIMENT BESOIN DE VOUS CAR COMME VOUS LE CONSTATEZ, ILS EN FONT UNE HISTOIRE QUI PEU ALLER TRÈS LOIN.
MERCI
« Ils en font une histoire » : elle et ses copines ont tabassé une jeune femme qui ne demandait rien à personne. Elle en restera traumatisée. La justice ne lui rendra pas justice. Mais « ils en font toute une histoire »…
Sale mentalité victimaire d’inversion des valeurs qui attendri tant la gauchosphère.
Ce que personne n’a osé dire, c’est que toute cette affaire renvoit directement au sujet interdit de débat : l’islamisation qui gagne la population française.
Et si les journalistes étaient moins légers, ils rapprocheraient les réactions sur Facebook et Twitter qu’ils jugent disproportionnées – parce qu’elles échappent à leur idéal répressif – à l’inquiétude croissante révélée par un tout récent sondage de l’Ifop pour Atlantico : 44 % des Français pensent que la communauté musulmane est « plûtôt une menace pour l’identité de notre pays ».
Dormez braves journalistes, « il n’y a pas de mobile religieux, rien de cela n’a à voir avec l’islam ». Les Français n’ont plus besoin de vous pour réfléchir, vous êtes dans le wagon de queue, et les insulter d’extrême droite lorsqu’ils ne sont pas islamophiles ne marche plus.
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