La France qui se trouve souvent dans le peloton de tête pour condamner Israël a eu beaucoup de mal à réagir avec « sa mesure » aux propos antisémites de son ami Mahmoud Abbas.
Au point de presse de ce jour, la porte-parole a répondu à la question suivante :
Q – Dans son discours le 30 avril, le président palestinien a déclaré que les Juifs vivant en Europe avaient subi des massacres tous les dix à quinze ans dans certains pays à partir du XIème siècle jusqu’à l’Holocauste et a indiqué que la haine des Juifs n’était pas liée à leur religion mais à leur activité sociale, que le problème auquel les Juifs ont été confrontés en Europe étaient dues à leurs activités, à cause de l’usure et des banques. Avez-vous une réaction à ces déclarations ?
R – La France partage l’émotion suscitée par ces propos du président Abbas. Nous les déplorons et considérons qu’ils sont à la fois faux, malheureux et inopportuns.
La France appelle chacun à agir dans un esprit de paix et de dialogue, afin de créer les conditions nécessaires à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Ceci nécessite la plus grande responsabilité dans l’expression publique de chacune des parties.
Comment résister à la tentation de renvoyer les 2 parties dos à dos même comme dans ce cas Israël n’a rien fait.
La fameuse position équilibrée
« La France rappelle sa condamnation la plus ferme de l’antisémitisme, sous toutes ses formes, ainsi que sa détermination à lutter sans relâche contre ce fléau. »
L’exploit de fin de communiqué :
Utiliser le mot « antisémitisme » sans l’attribuer à Abbas et simplement rappeler que la France condamne l’antisémitisme.