Le journal Libération, plus anti-israélien que les arabes palestiniens !

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« Nous sommes un journal »- magnifique lapsus de propagande

 

Ce matin sur Facebook, un ami français – qui n’est pas de droite – s’étonnait :

« Je n’arrive pas encore totalement à comprendre ce qu’Israël a fait à Libération mais c’est même plus de l’opposition partiale, ça tourne à l’obsession…on dirait qu’on a affaire à l’Etat le pire agissant sur terre…de l’obsession quasi maladive…allo docteur!!! »

Ci-dessous ma réponse.

J’évoque des informations qui sont peu ou pas diffusées, qui me parviennent de l’intérieur, et auxquelles je ne peux donc apporter aucune preuve, car je ne peux révéler le nom de mes sources.

Il sera donc aisé, pour les journalistes fascistes de vos grands médias – et ils ne s’en priveront pas car ils ne sont pas là pour informer mais pour détruire toute opinion divergente – de hurler une fois de plus à l’intox de Dreuz. Qu’ils ne se gênent pas. Ils le savent : j’y suis imperméable car j’ai le cuir très épais. Ils savent que je ne me prive jamais de riposter et de rendre coup pour coup, deux fois plus durement. Et ils savent que le premier amendement de la Constitution protège ma liberté d’exprimer MON opinion, ce dont je ne me rassasie jamais.

—-> Se peut-il que la fronde, qui avait commencé contre le nouveau directeur opérationnel de Libé, Pierre Fraidenraich, par des surnoms charmants (“Troisième Reich” ou “Frankenstein” – L’Express en avait parlé ici), n’ait pas disparu ?

—-> Se peut-il que, comprenant que Fraidenraich aime Israël avec sincérité et qu’il est un sioniste authentique, il se soit attiré la haine de journalistes qui un jour avaient imprimé sur leur première page : « Israël état voyou », en feignant d’ignorer qu’en face, Israël est confronté à une organisation terroriste, le Hamas ?

—-> Se peut-il que Pierre Fraidenraich soit en train de tenter de faire du nettoyage en interne pour apporter un peu de neutralité au quotidien dont les lecteurs se sont fatigués de deviner à l’avance le ton de ce qui sera imprimé, qu’il soit en train de réintroduire cette déontologie et cette indépendance journalistique avec laquelle les journalistes se torchent le cul et que le public trouve sur internet, et se peut-il qu’un contre feu se soit reporté avec un redoublement d’acharnement … contre Israël ?

—-> Se peut-il que les militants porteurs d’une carte de presse qui travaillent à Libé aient une profonde haine pour les valeurs que défendent les Israéliens : leur identité, leur nation, leur religion, leur tradition, leur culture, leur entraide, la réussite exceptionnelle de l’intégration des minorités, leur réussite économique, leur absence de chômage, la coexistence de la loi juive et de la loi démocratique, et le fait qu’ils s’obstinent à voter pour le Likoud, un parti de centre droit (que de rage ils dépeignent comme d’extrême droite) ?

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Ce sont des hypothèses, des pensées, des pistes de réflexions pour les lecteurs de Dreuz, et je suis peut-être totalement dans l’erreur.

Il peut s’agir tout simplement d’un amour romantique – de cette extrême gauchoshère qu’incarne Libération – pour l’absence de démocratie de l’Autorité palestinienne (le mandat du président de Mahmoud Abbas a expiré le 15 janvier 2009 – il en est à sa 11e année de présidence d’un mandat de 4 ans et aucune élection n’est prévue).

Il se peut aussi que les journalistes de Libération aient une irrepressible attirance nihiliste pour l’application de la peine de mort à Gaza, pour l’enfermement des homosexuels jetés en prison sans procès, pour ces fillettes mariées sans leur consentement, ces femmes assassinées lors de « crimes d’honneur », et pour la répression violente des manifestations – puisque jamais ils ne les dénoncent – et ce n’est pas moi qui invente, je me suis contenté de lire les rapports de la Commission palestinienne indépendante pour les droits de l’homme, ici : ICHR.

Et puis, il se peut très bien que quelques communistes, syndicalistes au bras long, légèrement antisémites sur les bords, fassent trembler ceux qui, à Libération, ont une vision moins manichéenne du conflit en cours et seraient tentés de dire la vérité sur les crimes palestiniens armés de couteaux.

Je dis ça, je ne dis rien…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.