Pour le secrétaire d’Etat belge Philippe De Backer
la capitale d’Israël est Jérusalem

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La capitale d’Israël, c’est bien Jérusalem, estime le secrétaire d’Etat Philippe De Backer dans un entretien accordé au magazine Joods Actueel, dans lequel il s’en prend également à Unia.

« Il ne fait pas de doute que Jérusalem est la capitale d’Israël. C’est clair: point à la ligne!
Il n’y pas de discussion à ce sujet. Mais on se trouve aujourd’hui dans un contexte politique et l’Europe voit Jérusalem comme un volet des négociations en vue d’une solution à deux Etats
« , a-t-il déclaré.

Le libéral flamand, tête liste aux élections communales à Anvers, s’écarte de la sorte de la position adoptée par la Belgique. Interrogé au mois de décembre à la Chambre, le Premier ministre Charles Michel, avait condamné la décision prise par le président américain Donald Trump de reconnaître la ville sainte comme capitale de l’Etat hébreu.

En Flandre, des voix très critiques de la communauté juive, relayées par le Forum der Joodes Organisaties, se sont fait entendre à propos d’Unia, l’ex-centre pour l’égalité des chances et de lutte contre le racisme. Philippe De Backer les rejoint.

« Unia doit traiter toutes les formes de racisme de la même manière et non décider ce qui est important pour eux et ce qui ne l’est pas », a-t-il déclaré. « Je pense que, dans le passé, ils ont fait des choix fautifs et doivent maintenant se resaisir ».

« Soit ils changent maintenant, soit ils mettent en jeu leur existence. Et le politique devra réfléchir à la création d’une institution qui remplira correctement ces tâches », a-t-il ajouté.

« Nous combattons toute forme de racisme », répond Unia

« Nous combattons toute forme de discrimination et de racisme, dont l’antisémitisme », affirme Bram Sebrechts, porte-parole d’Unia, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances.

« Il y a en effet eu un incident avec le Forum der Joodse Organisaties », reconnait le porte-parole néerlandophone d’Unia. « Mais on s’est expliqués et depuis il y a un bon dialogue entre le Forum et Unia », assure-t-il. « Nous sommes côte à côte contre toutes les formes de racisme, et donc aussi l’antisémitisme. »

Alors que la tête liste libérale aux élections communales à Anvers évoque la possibilité de créer une nouvelle institution qui remplirait mieux les tâches d’Unia, cette dernière renvoie à son dernier rapport annuel. « Celui qui le lit verra qu’Unia traite en profondeur tous les cas de discrimination et de racisme, sans distinctions entre eux », insiste Bram Sebrechts.

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