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Nous avons compris que c’était un attentat et non pas un accident quand le terroriste a fait marche arrière. J’ai alors mis mon chargeur. J’ai armé, j’ai entendu un ou deux tirs de neutralisation et j’ai compris que le terroriste était encore en vie. J’ai alors tiré sur la fenêtre du camion.
Je considère que la réaction des cadets était parfaite.
Plus tard, elle se souvient, elle a entendu les premiers coups de feu, puis a agi
par elle-même. «Il y avait beaucoup de gens qui ont pris part et ont fait preuve d’initiative et de sang-froid. Tout de suite après nous nous sommes positionnés sur les rues alentours pour surveiller qu’aucun autre véhicule arrivait. D’autres cadets se sont joints.
Peled insiste. Pas tout le monde a tiré, bien sûr, mais certains ont juste fait quelques pas en avant et ont pointé leur arme vers le terroriste. D’autres devaient fuir car ils étaient sur la trajectoire du camion. Ce qui était logique et légitime.
Je pense que dans un cas comme ça tout le monde ne peut pas tirer en même temps. Les gens qui devraient tirer sont ceux qui ont la capacité de le faire par leur position.
Il n’y a pas eu d’ordre explicite mais ce n’était pas utile tant la situation était claire.