le plan de paix américain se concentrera d’abord sur Gaza, contournera l’AP
Selon des fonctionnaires arabes

Les responsables arabes ont confirmé à Israël Hayom ce week-end que le plan de paix régional mis au point par les Etats-Unis visera à résoudre la crise humanitaire dans la bande de Gaza avant d’aborder les autres questions cardinales impliquées dans le conflit israélo-palestinien. procédé de paix. Les

Le président américain Donald Trump, qui a qualifié le plan d ‘ »accord du siècle », est déterminé à le faire adopter avec l’aide de l’Etat arabe modéré – Arabie Saoudite, Jordanie, Egypte et Emirats Arabes Unis. – Même si cela signifie passer au-dessus de la tête du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ont indiqué les responsables.

Le dirigeant palestinien soutient que ces initiatives démontrent clairement le parti pris pro-israélien de Trump et que, par conséquent, les Etats-Unis ne peuvent pas agir comme un intermédiaire de paix impartial entre Israël et les Palestiniens.

Les responsables ont noté que le plan américain pour résoudre la crise à Gaza était également la raison pour laquelle, malgré les tensions croissantes à la frontière entre Israël et Gaza, Israël et le Hamas essayaient tous deux d’éviter l’escalade.

Les hauts diplomates arabes familiers du plan ainsi que les hauts responsables de Ramallah ont déclaré que le Caire, Amman, Riyad et Abou Dhabi avaient demandé à plusieurs reprises à Abbas de rencontrer les responsables américains et de discuter du plan, mais en vain.

Compte tenu du rejet prolongé d’Abbas, les dirigeants arabes modérés ne voient pas d’autre choix que de revenir sur sa décision et ont décidé de soutenir le plan de Washington de présenter directement le plan de paix au peuple palestinien, ont indiqué les diplomates.

Un diplomate jordanien de haut rang a déclaré à Israel Hayom que lors de sa récente visite dans la région , le conseiller principal de la Maison Blanche, Jared Kushner, et le Représentant spécial pour les négociations internationales, Jason Greenblatt , ont expliqué les principes du plan visant à «neutraliser Problème de Gaza. « 

Le Hamas a évincé le mouvement Fatah d’Abbas de la bande de Gaza lors d’un coup d’Etat militaire en 2007, divisant essentiellement l’Autorité palestinienne en deux. Les dirigeants d’Abbas et de Gaza, soutenus par l’Occident, ont signé plusieurs accords de réconciliation au cours de la dernière décennie, le plus récemment en 2017, mais tous se sont effondrés avant que l’encre ne soit sèche, principalement suite au refus catégorique du Hamas de désarmer.

Le coup d’Etat de 2007 a incité Israël et l’Egypte à placer un blocus sur Gaza, afin de contrecarrer les efforts du Hamas pour faire entrer clandestinement des terroristes et des armes dans l’enclave. Mais une décennie de domination du Hamas a amené Gaza au bord du désastre, et le désaccord persistant entre les factions rivales palestiniennes a également assombri les politiques domestiques et étrangères dans les Etats arabes modérés, dont les dirigeants poussent maintenant à une solution qui soulagerait les Gazaouis. détresse.

Selon des diplomates arabes familiers avec les détails du plan, le plan américain comprend un accord de cessez-le-feu à long terme entre Israël et les groupes terroristes basés à Gaza, qui serait médiatisé par les Etats arabes modérés.

Une fois que l’accord de cessez-le-feu entrera en vigueur et durera, une série de programmes économiques seront mis en œuvre pour améliorer la situation à Gaza, où le chômage approche les 50%. Ces projets, ainsi qu’une série de plans de réhabilitation des infrastructures – y compris la construction d’un port palestinien spécial à Chypre – seront parrainés par la communauté internationale.

« Un plan de paix régional ne serait viable que s’il inclut la réalité changeante dans la bande de Gaza », a déclaré un haut responsable jordanien à Israel Hayom.

« Le blocus de Gaza ne peut pas continuer, la bande est au bord d’une catastrophe humanitaire et si cela se produisait, Israël et les Etats arabes modérés seraient obligés de payer un prix, et en particulier les dirigeants palestiniens.

« Malheureusement, en refusant toute démarche diplomatique médiatisée par les Etats-Unis et en déclarant qu’il boycottera les efforts des Américains, Abu Mazen [Abbas] s’exclut lui-même des négociations sur les arrangements à Gaza », a-t-il dit.

Un haut responsable égyptien a également confirmé que le règlement de la crise de Gaza serait la première étape du plan de paix américain.

« Trump et son peuple ont prouvé qu’ils peuvent sortir des sentiers battus et suggérer des solutions créatives … Abu Mazen et l’Autorité palestinienne n’ont pas gouverné Gaza depuis plus de dix ans et l’essentiel est que tout accord impliquant Gaza sera finalement entre les mains de ceux qui le contrôlent sur le terrain, c’est-à-dire le Hamas « , a-t-il dit, soulignant que le Caire soutiendrait le plan des Etats-Unis même si cela signifiait la mise à l’écart d’Abbas.

D’autres responsables arabes ont déclaré que l’idée de l’initiative «Gaza d’abord» vise à atténuer la crise dans l’enclave tout en permettant au monde arabe de s’adapter à l’idée qu’un plan de paix plus complet exclurait les dirigeants actuels de Ramallah.

« Cela va alléger  le blocus et permettre la mise en œuvre de dizaines de projets qui ont déjà été approuvés et financés », a déclaré un responsable.

Un haut responsable palestinien a déclaré à Israel Hayom qu ‘ »il y a une grande inquiétude dans le bureau d’Abbas au sujet de la décision de Trump. » De toute évidence, ni Trump ni personne ne peut désarmer le Hamas et les autres groupes à Gaza. étapes qu’il peut se trouver comme hors de propos comme [Yasser] Arafat était à la fin de ses jours.

« Trump poursuit une diplomatie non conventionnelle – quelque chose que la Corée du Nord et l’Iran ont fini par réaliser – et il semble que les Etats arabes et les Européens en sont venus à l’accepter », at-il poursuivi. « Seul Abbas reste obstiné et le peuple palestinien finira par payer le prix.

« Ce n’est pas le leadership qu’Abu Mazen avait imaginé et ce n’est certainement pas l’héritage qu’il veut laisser derrière lui: il doit se réveiller et se mettre au courant du plan que Trump et les Etats arabes promeuvent, avant qu’il ne soit trop tard » il a prévenu.

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